samedi 1 mars 2014

To drone, or not to drone, that is the question.

L'usage de drones équipés de caméras afin de réaliser des reportages est de plus en plus répandu et de plus en plus interdit. Certains invoquent la notion de sécurité des gens sous les drones, d'autres invoquent le droit à l'information.

Afin de pallier à la question de sécurité associée au risque qu'un drone tombe et blesse quelqu'un, on peut imaginer que les derniers drones créer par DelFly, une compagnie qui met à point des drones vraiment miniatures qui ressemblent plus à un gros insecte qu'à un mini hélicoptère, pourraient être une solution.


Plus jeune, j'ai travaillé à réaliser un ballon dirigeable rigide de type Zepplin afin d'y ajouter un appareil photo pour prendre de simples clichés. Le poids des appareils photo impliquait des tailles de dirigeables imposantes et des problèmes de navigation importants, pour ne pas parler du transport de l'hélium.

Si l'usage des drones photovidéos se répand, il m'est difficile d'imaginer à quoi ressemblerait le ciel au-dessus des manifestants lors d'une manifestation ou d'un défilé afin que tous les médias puissent aller chercher leur point de vue unique. L'idée du drone est fascinante lorsque l'on est seul à en utiliser un, mais à plusieurs, surtout dans l'éventualité où quelque chose d'important se déroule à un endroit spécifique, il est quasi inimaginable de penser comment gérer ce trafic d'insectes-robots au-dessus d'une altercation ou de la duchesse du carnaval.

Le port d'un casque de sécurité pourrait devenir obligatoire dans les grands événements publics ou les concerts afin de permettre aux médias de faire leur travail...

J'ai bien l'impression que ce sera une aventure manquée.

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