vendredi 19 décembre 2008

Capsule sur un volet de notre profession et Scheimphlug

Marie-Pier Gagnon, étudiante en communications au cégep Marie-Victorin a réalisé une capsule vidéo sur François Roy photographe à La Presse.

François souligne dans son blogue l'absence de mentorat dont sa génération a été privée et l'importance de seconder la relève.

Tant les étudiants en communications que les étudiants en journalisme jouent de la caméra photo et vidéo. Les frontières des professions deviennent de plus en plus floues et l'accès aux technologies de plus en plus abordables. Résultat de la grande démocratisation technologique.

Quand la photographie numérique a pris son essor, fin des années 90, je me suis dit qu'il restera toujours le Scheimphlug mécanique réalisé à la prise de vue qui ne sera jamais "amateur" et qui nécessitera des "professionnels". Les années ont passé, et ce qui est devenu populaire est l'anti-Scheimphlug, qui lui, peut être simulé à l'aide de Photoshop. Je ne veux pas trivialiser notre profession et la réduire à des opérateurs de Scheimphlug, mais reste qu'il va falloir rester vigilant et faire preuve de sensibilité visuelle et encore comme toujours être excellent.

Finie l'époque où l'on pouvait s'assoir sur son Sinar ou Blad (époque qui n'a pas vraiment existé...)

1 commentaire:

Patrick Sanfaçon a dit...

lorsqu'on travaille dans un quotidien, les effets photoshops sont interdits. Dans certaines situations (des portraits par exemple) ça nous pousse justement à essayer des trucs et revenir aux bases de la photographie. Notamment en utilisant des lentilles tilt&shift pour faire les effets anti-scheimphlug, ou même les lentilles baby-lens...
Il faudra toujours des photographes pour opérer ces gadgets.