samedi 2 août 2008

Le bug du grand-angulaire

Depuis l'introduction de la photographie numérique, la prise de vue grand-angulaire a été la grande perdante de cette révolution technologique.

La petite taille des capteurs associé au fait que les rayons lumineux émis par les objectifs grands-angulaires ne frappent pas les capteurs à 90 degrés sur les bords de l'image, constituent les restrictions qui ont fait de la photographie très grand angle une épreuve de force ces dernières années.

L'augmentation de la résolution, le perfectionnement des micros-lentilles sur les capteurs et l'augmentation de la taille des capteurs ont contribué à régler partiellement ces problèmes. Ceux qui ont connu les beaux jours du Hasselblad SWC ou encore de la Linhof Technorama et encore plus de l'Alpa Roto, connaissent les grandes possibilités de la pellicule en relation avec les grands-angulaires.

Schneider à mis au point une 24mm Digitar XL à grande couverture pour les nouveaux capteurs hautes résolutions de 50 mp plus comme le prochain venu de Leaf le AFi 10 de 56 mp. Mais comment utiliser ces super optiques sur des caméras conventionnelles qui ne permettent pas d'approcher suffisamment l'objectif du capteur tout en maintenant une possibilité de faire des mouvements pour corrections de perspectives? Silvestri, Seitz et Sinar ont tous trois des solutions adaptées à ce besoin via la Bicam, la Alpa Max et la arTec. Ces caméras, ou disons, ces portes objectifs, sont complètement adaptés aux limites normalement imposées par les caméras plus traditionnelles comme le Sinar P3 ou la Linhof M679sc.

La photographie architecturale est l'une des dernières à faire son entrée dans le monde numérique. Espérons que Photokina cet automne lui ouvrira ses portes toutes grandes.

caméra Bicam de Silvestri

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